Service gratuit et confidentiel

La charte de l'écoutant

Je ne juge pas les propos, questionnements et modes de vie des bénéficiaires du service.

Je suis un professionnel et me positionne en tant que tel. Je ne suis pas un parent, pas un ami.

Je propose de l’écoute active. Je peux reconnaître la personne, la conseiller, la soutenir pendant une période déterminée.

Je suis psychologue, mais mon positionnement est différent de celui d’un psychologue en cabinet libéral. Je ne propose pas de suivi thérapeutique.

Je ne réponds pas à des bénéficiaires que je pourrais suivre par ailleurs lors de mon activité de psychologue en structure ou en libéral.

Je respecte la confidentialité des échanges tenus avec les bénéficiaires.

Je reste moi-même anonyme et ne donne jamais mon prénom ou des informations personnelles, ni ceux des collègues.

Je parle d’une seule voix pour l’ensemble du service.

Je sais que mes échanges oraux peuvent être contrôlés par ma hiérarchie.

J'évoque en analyse des pratiques professionnelles les sujets et cas concrets qui me posent question sur mon rôle et ma mission au sein du service.

En cas de danger perçu chez un bénéficiaire, je suis la procédure de signalement.

Dès l’installation d’un contact régulier sur une période donnée, je rappelle au bénéficiaire ses engagements vis-à-vis du service.

A partir de 30 minutes d’échange, je mets progressivement un terme à la conversation.

Si je reçois l’appel d’une personne contactant le service pour la 3e fois dans la même semaine, je lui rappelle l’engagement et mets fin progressivement à la conversation.

J’ai la responsabilité de limiter l’accompagnement dans sa durée, en responsabilisant progressivement et garantissant si besoin un relais du bénéficiaire sur une autre structure.

Si la personne appelante est « hors cible » (adulte non parent ou proche d’adolescent), je la réoriente vers d’autres structures.

Je ne fixe pas de rendez-vous avec un bénéficiaire. Je peux seulement lui proposer de nous recontacter un jour défini.

J’apporte la même écoute, le même soutien et la même attention, quel que soit le profil et l’objet de l’échange.

J’ai le droit de ne pas répondre à un bénéficiaire afin de garantir la qualité de ma mission globale d’accompagnement (appel éprouvant en amont, autre urgence…).

Je peux, en accord avec l’ensemble du service, rompre définitivement un accompagnement avec un bénéficiaire en cas d’atteinte à la sécurité des biens et des personnes du service (insultes, harcèlement, menaces…).

Je ne supprime pas de données et garantie le bon accès futur aux archives du service.

En cas de difficulté majeure ou de problème interne au service, j’ai le devoir d’en faire part au responsable hiérarchique.


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